Septembre – décembre 2021 : maquettes en folie

L’idée du diorama est un blindé dans le désert, mal en point, plutôt avec les chenilles explosées, genre il s’est empêtré dans un champ de mines.

Il a fallu aussi pas mal de scratch comme certains coffres de rangement repris, nécessitant de la chirurgie lourde pour les creuser, refaire l’intérieur bien vide, etc. Des petits trucs qui vont donner vie à la machine.

Les roues tendeuses sont aussi reprises afin de correspondre au modèle original.

108 patins par chenille. Deux tiges à insérer à chaque jonction … La partie de plaisir commence.

Le yéti a changé la protection du pot d’échappement. Il a en effet trouvé un filtre à thé avec une grille adéquate, qu’il a découpé. Il a aussi abîmé une roue tendeuse … afin de simuler les dégâts de l’explosion d’une mine.

Par la suite le garde-boue sera aussi déformé.

Le travail de peinture débute par un pré-ombrage.

Une couche de laque sur les bidons, un léger séchage, et ensuite quelques légères couches de sable foncé XF60, puis la phase de patine, alternance d’eau, de pinceau à poils durs, de coton-tige, cure-dent, bref, tout ce qui peut fragiliser la peinture en surface et laisser apparaitre la couche inférieure.

L’avantage avec la laque, c’est que l’on a une maîtrise totale du processus : on s’arrête quand on est satisfait.

Et enfin, masquages des bidons pour peindre les croix blanches, qui marquaient les bidons contenant de l’eau, et nouvelle séance d’éraillures avec les outils précédents, jusqu’au niveau d’usure voulu.

Après peinture et mise en place des divers éléments ainsi que les marquages.

Les chenilles ont aussi pris leurs couleurs : une couche de XF52 à l’aérographe, on laisse sécher, puis klir, on laisse encore sécher, puis des pigments, fixés au klir, en gros du noir, du sable, du rouille et un peu de marron, par couches successives. Une fois le tout bien sec, un léger brossage gunmetal, mélange d’encre argent, d’huiles noir et marron.

Le montage final se fera au moment de la réalisation de la plaquette, afin de bien l’intégrer au décors.

Le pré-ombrage vient d’être appliqué à l’aérographe.

La couleur de base bien sèche, le marron XF 64, direct du pot dilué à l’alcool alpestre (alcool isopropylique) a été appliqué.

Le bas de caisse est repris en gris XF63.

Des éraflures sont ajoutées dans la même couleur puis un vernis brillant VMS est pulvérisé avant de passer aux jus.

Pour les murs il a utilisé des plaques de 10mm et 6mm de mousse noire de chez AK Interactive.

Il ponce d’abord copieusement les faces de ces plaques afin d’atténuer l’aspect de relief qui est peut-être top pour du 1/35, mais complètement hors échelle pour du 1/72.

Il découpe alors les différentes parties nécessaires pour la façade, le 2ème mur, la cheminée, …

Il creuse les ouvertures afin que les cadres contenant les huisseries glissent dedans par devant. Puis il grave avec un X Acto, des pointes sèches, et divers outils de gravure les briques, etc.

Puis il glisse les huisseries par devant, sans les pousser au fond, afin que les cadres coïncident plus ou moins avec les bords des ouvertures et des diverses gravures réalisées.

Attention ! Lors du collage ne surtout ne pas utiliser de cyano, ni de colle Tamiya, celles-ci feront fondre la mousse !

De l’enduit de lissage est passé sur la tranche du pignon et de la cheminée car, malgré le ponçage, le grain reste moins serré sur les côtés.

Enfin il rajoute un toit issu de la gamme ferroviaire et voilà ce qu’il obtient.

La descente d’eaux pluviales est réalisée en profilé rond de 2,5 mm, que l’on recourbe selon nos désirs à chaque extrémité.

Les attaches sont en aluminium autocollant.

Ensuite, Il tapote un pinceau imbibé d’enduit mural de finition dilué à l’eau sur les bandes de faîtage et de rives de toitures, ainsi qu’à l’intérieur des cadres de toutes les parties ouvrantes.

De cette manière, voulant les faire de couleur blanche, il n’aura plus qu’à passer des jus qui teinteront l’enduit.

La façade est peinte avec une couleur Jaune pierre de chez Vallejo.

Un potelet électrique est créé avec des profilés plastiques, et on vérifie que l’ensemble des éléments s’adapte correctement.

Par la suite il passe une couleur german camo brown sur la toiture et , dans le frais, traite certaines tuiles avec diverses couleurs, de façon aléatoire.

Les pierres sont peintes individuellement dans des tons sables, jaunes, bancs, gris et marrons.

Un jus tout prêt de chez Citadel, Agrax Earthsade est appliqué sur toute la partie en pierres et le long des fissures.

Puis, quand ce jus est bien sec, il réalise un premier drybrush couleur sable, puis un deuxième, de couleur blanche et selon l’envie, sur l’ensemble de la maison, y compris sur les pierres. Seules les parties en brique et le toit ne reçoivent pas ce traitement.

Il colle la gouttière et sa descente à la colle blanche, après les avoir peintes en german grey, suivi de brossages à sec avec cette même teinte éclaircie avec du blanc.

Pour finir Tophe applique un jus de couleur gris anthracite sur l’ensemble de la bâtisse, y compris le toit, selon l’envie et autant de fois que nécessaire sur les parties où l’on veut représenter l’accumulation d’humidité.

Il recommence la même chose avec cette fois-ci du vert (Reflective green de chez Vallejo) afin de représenter la mousse qui s’installe aux coins les plus humides.

Maclou a donc pulvérisé une sous-couche ainsi qu’un pré ombrage.

Le voilà lors de la reprise, en position antichar.

En janvier 2013 il avait déjà fait la sous couche et l’ombrage.

Pour la reprise Malcou a traité des détails avec du gunmetal, et ajouté quelques légères traces d’usure … le canon n’ayant pas dépassé le stade du prototype.

Puis il a vernis le tout.

Avec cette pièce Maclou a augmenter sa belle collection de canons antichar.

Pour la base, une couche d’enduit de rebouchage est passée, et dépose dans le frais de gravier fixés à la colle à bois diluée avec de l’eau et quelques gouttes de liquide vaisselle.

La peinture est faite à l’aérographe avec du neutral grey XF53 , éclairci en medium grey XF 20. La plateforme est traitée de la même manière. De la couleur terre XF 52 éclairci avec du desert yellow XF59 est pulvérisée. Un brossage à sec en deck tan XF55 et dust effect de AMO
puis peinture des petits cailloux un à un en deck tan XF55 finalise l’aspect.

Enfin certaines zones sont reprises en neutral greyXF53 et dark sea greyXF54 pour casser la monotonie.

La barre de renfort en métal va être peinte en métal et rouille suivant les endroits de passage.

Voilà l’ensemble terminé après la pulvérisation d’un voile de poussière sur le bas de caisse et une ou deux retouches sur le char.

Maclou a peint le cadre en noir brillant et collé la barre de renfort après l’avoir peinte.

Idem pour le radar.

Maclou, ayant été tellement concentré, n’a pas pensé du tout à prendre des photos des étapes intermédiaires de la peinture. Voilà le résultat final.

L’avancée classique : vernis brillant, pose des 2 décals, puis vernis.

Ensuite dépose d’un jus enamel noir avec petit nettoyage des débordements suivi d’un début de peinture des détails : vérins, rétroviseurs, durites, etc. et assemblage du radar sur la tourelle.

Reste à faire le mat radar,puis vernir en mat et quelques finitions.

Après son passage au pré ombrage.

Après le passage du Klir et la pose des décalques.

Le modèle terminée après empoussiérage et traitements divers.

Un très joli modèle. Bravo.

Le véhicule après le passage par l’étape klir – décalques – klir.

Fin du vieillissement à coup de XF 52 et de jus AK.

Petit préombrage suivi d’une couche de base de vert, du Dark Green RAF (Tamiya XF 81), avec un mélange de zinchromate et d’interior green gunze pour éclaircir et réchauffer la couleur, le tout en post ombrage.

Ensuite, le Yéti masque les nervures de la voilure avec de la bande cache 1mm, et il repasse un voile de Dark Green pur, en insistant sur les structures. Et il fait un peu pareil sur le fuselage, le masquage en moins. Il n’insiste pas trop sur l’extrados car on ne le verra pas des masses au final.

Les différents sous-ensembles de la plaquette.

Voilà ce que cela donne après l’ajout de pigments et de végétation.

Les figurines viennent donner vie à la scénette. La première est une référence Ceasar en plastique, tandis que l’autre est une White storke Miniature en résine. Enfin le chien vient d’une éférence de Preiser, en injecté.